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Son décès

    Wouter WEYLANDT, né à GENT le 27 septembre 1984 est décédé ce
09 mai 2011 lors de la 3e étape du Giro. Il a chuté sur une vingtaine de mètres avant de
s'immobiliser sur la chaussée dans la descente du Passo del Bocco.
Il serait mort sur le coup.

Sa carrière

Il a fait l'essentiel de sa (jeune) carrière au service de Tom Boonen, chez Quick Step. Quand il avait une ouverture, il gagnait des courses, et non des moindres:

2007 : une étape du Tour de Belgique, une étape du Sterlektrotour

2008 : une étape de la Vuelta, 3ème de Gand-Wevelgem

2009 : le GP José SAMYN (précisément, en mémoire du coureur français décédé en course…)

2010 : une étape du Giro (la troisième, comme .... ) et une étape du Franco-Belge

Le coureur de GENT a perdu la vie au troisième jour du Giro, un an après avoir gagné la 3e étape de la course rose qui arrivait en 2010 à MIDDELBURG (Pays-Bas).

 

Réactions

Une parmi de nombreuses, celle du journaliste Eric de FALLEUR:

  " Un décès est toujours tragique. Surtout quand il s’agit d’un jeune. Mais celui de Wouter WE YLANDT nous marque et nous touche, tant la personnalité du Gantois était attachante. D’une nature joviale et spontanée, Wouter était un gars sympa.

Simple et heureux de vivre, avec toujours le sourire aux lèvres. Et il n’était jamais le dernier à rire.

Ses collègues du peloton sont unanimes par rapport à sa personnalité, tout comme les journalistes sportifs qui l’ont connu, tous émus par l’annonce du drame.

Wouter WEYLANDT n’avait certainement pas pris la grosse tête, malgré ses succès d’étapes sur le Tour d’Espagne il y a deux ans et sur celui d’Italie, l’an dernier. Il savait rester humble.

Et n’hésitait d’ailleurs pas à demander de vos nouvelles en vous croisant, avec un simple “ça va ?”, tout en adressant un petit clin d’œil sympathique. Une marque de politesse qui n’est pas toujours courante avec des athlètes de haut niveau.

Il y a exactement un an, à Amsterdam, avant le départ de la troisième étape qu’il allait remporter, il n’avait pas hésité à blaguer sur la ligne de départ, affichant une certaine nonchalance et décontraction, avant d’annoncer, tout sérieux, qu’il se voyait bien gagner !

Avec Wouter, la discussion était toujours naturelle. Disponible pour la presse, il savait aussi avoir un certain franc-parler.

Nous avions appris à mieux le connaître sur le Tour du Qatar 2008, dans les couloirs feutrés d’un luxueux hôtel de Doha, là même où il allait perdre, un an plus tard, son ami Frederik NOLF, décédé d’un arrêt cardiaque. On se souvient des larmes de Wouter WEYLANDT, tombé en pleurs quelques semaines plus tard en remportant une édition dantesque du Grand Prix SAMYN. On garde aussi en mémoire l’image d’un WEYLANDT heureux et ému de confirmer, sur cette même course wallonne, cette année, en quittant le podium de la Place de FRAMERIES, sa future paternité.

Son enthousiasme et sa jovialité vont nous manquer.  

Stupidement aussi, comme toujours en pareil cas. Le coureur ne connaîtra non plus jamais l’enfant auquel sa compagne doit donner naissance en septembre prochain, au moment même où celui dont la bonne humeur restera à jamais gravée dans la mémoire de ceux qui l’ont côtoyé, aurait dû fêter son vingt-septième anniversaire. Le destin, comme on dit également, en a décidé autrement.

Ce sort dramatique qui l’a conduit au départ d’un Tour d’Italie où il n’était pas prévu initialement, mais où il a remplacé sur le tard un coéquipier.

Exactement comme Fabio CASARTELLI, lequel avait pris la place de Michel Dernies, dans l’équipe Motorola, sur le Tour de France 1995. Une chute a coûté la vie au gentil Wouter, survenue certes dans une descente, mais en ligne droite. Un accident dû sans doute à un écart, une touchette avec un concurrent, un moment d’inattention, un incident mécanique. Le saura-t-on jamais ? Cela n’a aucune importance.

Ce qui est sûr, c’est qu’un jeune homme de 26 ans, qui croquait de toutes ses dents la vie, l’a perdue. Ce qui est certain, c’est que le sport belge en général, le cyclisme en particulier est en deuil, frappé de plein fouet par ce triste coup du sort. Les mots manquent souvent alors pour évoquer ce que l’on ressent.

Wouter était avant tout un sourire : le sien brille pour toujours.
"

Eric de Falleur
 

Son site Internet

www.wouterweylandt.be
 

Photos diverses ( http://cyclisme-cb.blogspot.com )

ON NE T'OUBLIERA JAMAIS !!!!

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